La climatisation passive, une réponse aux fortes chaleurs

Ces dernières années, nous avons tous ressenti les effets de la montée des températures. Quand la chaleur devient écrasante, la climatisation est souvent la première solution qui nous vient en tête. Mais si elle nous apporte un certain réconfort, il est important de se rappeler qu’elle n’est pas sans conséquences.

Derrière ce confort apparent se cachent des impacts considérables sur l’environnement et nos dépenses énergétiques. Heureusement, il existe des solutions plus douces et durables pour notre planète et pour notre porte-monnaie.

La consommation mondiale d’électricité liée à la climatisation représente aujourd’hui près de 20 %, soit environ 10 000 TWh par an. Face à ces chiffres impressionnant, il est essentiel d’explorer des alternatives comme la climatisation passive, qui nous aide à rester au frais tout en réduisant notre empreinte carbone.

Le poids des climatiseurs sur l’environnement

Nous avons tous connu ces étés caniculaires où la climatisation semblait être notre meilleure alliée. Mais l’utilisation massive des climatiseurs a des effets bien réels, et souvent méconnus, sur notre environnement.

D’abord, il y a la chaleur qu’ils rejettent à l’extérieur. Cette chaleur contribue directement à l’augmentation des températures en ville et à la création de véritables “îlots de chaleur urbains” (ICU), rendant la vie urbaine encore plus difficile pendant les périodes de canicule. Ces zones, souvent bétonnées, absorbent énormément de chaleur et la relâchent lentement, même la nuit. Cela affecte notre bien-être quotidien, surtout pour ceux qui vivent en ville.

Ensuite, il y a les fuites de réfrigérants. Un entretien insuffisant des climatiseurs peut laisser échapper des gaz à effet de serre (GES) extrêmement puissants, qui sont non seulement nocifs pour la couche d’ozone mais qui participent également activement au réchauffement climatique. À la longue, ces fuites, invisibles mais bien présentes, aggravent les défis auxquels nous devons faire face.

Enfin, la climatisation est très gourmande en énergie. Depuis 1990, la consommation énergétique des climatiseurs a plus que triplé. Une grande partie de cette énergie provient encore des énergies fossiles, ce qui signifie des émissions massives de GES et des coûts croissants pour nos factures. Face à ce constat, une question se pose : n’existe-t-il pas une meilleure façon de se rafraîchir ?

La climatisation passive : une solution efficace et durable

C’est là qu’intervient la climatisation passive. Imaginez une solution qui permet de rester au frais sans dépendre de machines énergivores et bruyantes. Une solution qui utilise les ressources naturelles intelligemment pour vous protéger de la chaleur. Cela semble idéal, non ? C’est tout l’enjeu de la climatisation passive.

L’une des meilleures façons de mettre en œuvre ce type de refroidissement est d’adopter des solutions comme la technologie du cool roofing. En quelques mots, le cool roofing consiste à recouvrir les toitures d’un revêtement spécial qui réfléchit les rayons solaires et limite l’accumulation de chaleur.

Le revêtement Drylast® CRWR est spécialement conçu pour cela : sa couleur blanche hautement réfléchissante permet de renvoyer une grande partie du rayonnement solaire, réduisant ainsi la température du toit et, par extension, celle de l’intérieur du bâtiment. Contrairement à certaines solutions qui nécessitent des travaux complexes, Drylast® CRWR s’applique directement sur les toitures existantes, sans altérer leur étanchéité.

Le résultat est immédiatement perceptible : des températures intérieures qui chutent jusqu’à 10°C, une réduction de la consommation d’énergie pouvant atteindre 30 %, et des économies significatives sur la facture énergétique. Avec moins de recours à la climatisation, nous limitons également notre impact sur l’environnement.

Vers un cercle vertueux

L’adoption de solutions comme le cool roofing n’est pas seulement une innovation technologique, c’est un engagement envers un mode de vie plus durable et une contribution à un cercle vertueux qui profite à chacun de nous.

Réduire la dépendance aux climatiseurs, c’est limiter la surchauffe urbaine, réduire les émissions de GES et offrir un meilleur confort thermique été, le tout avec un coût énergétique plus faible.

Ensemble, faisons le choix de solutions qui nous gardent au frais tout en prenant soin de notre planète.

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